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Poesía erótica y sensual
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Antiguo 14/02/2015, 09:53   #21
Pescondido
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Pensamientos oscuros



Soy casi como ese oscuro pasillo
con unas pocas fotos enmarcadas
y lámparas en las paredes.
Tantos visitantes han caminado a través mío,
oscuridad y luz,
dependiendo de la iluminación.

regina derieva s
Vivo de una sonrisa que usted no supo cuándo me donó.
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Antiguo 15/04/2015, 01:33   #22
Pescondido
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Chant d'amour

BERGER descends du ciel où dorment tes brebis !
(Au duvet d’un berger bel Hiver je te livre)
Sous mon haleine encore si ton sexe est de givre
Aurore le défait de ce fragile habit.
Est-il question d’aimer au lever du soleil ?
Leurs chants dorment encore dans le gosier des pâtres.
Écartons nos rideaux sur ce décor de marbre :
Ton visage ahuri saupoudré de sommeil.
Ô ta grâce m’accable et je tourne de l’œil
Beau navire habillé pour la noce des Iles
Et du soir. Haute vergue! Insulte difficile
Ô mon continent noir ma robe de grand deuil !
Colère en grappes d’or un instant hors de Dieu
(Il respire et s’endort) soulagé de vous rendre.
Aidé de votre main je crois le ciel descendre
Et tendre déposer ses gants blancs sur nos yeux.
C’est sa douceur surtout qui t’isole et répand
Sur ton front délicat cette pluie de novembre.
Quelle ombre quelle Afrique enveloppent tes membres
Crépuscule de l’aube habité d’un serpent !
Valse feuille à l’envers et brouillards égarés
A quel arbre nouez, fleur du vent cette écharpe ?
Mon doigt casse le gel au bois de votre harpe
Fille des joncs debout les cheveux séparés.
Au bord de ma casquette un brin de noisetier
De travers accroché l’oreille me chatouille.
Dans votre cou j’écoute un oiseau qui bafouille.
Et dorment mes chevaux debout dans le sentier.
Caressant l’œil distrait l’épaule de la mer
(Ma sandale est mouillée à l’aile décousue)
Je sens ma main gonflée sur ta chaleur moussue
S’emplir de blancs troupeaux invisibles dans l’air.
Vont paître mes agneaux de ta hanche à ton cou,
Brouter une herbe fine et du soleil brûlée,
Des fleurs d’acacia dans ta voix sont roulées
Va l’abeille voler le miel de leurs échos.
Mais le vert pavillon des rôdeurs de la mort
Doit veiller quelque part, se prendre dans les pôles.
Secouer la nuit, l’azur, en poudrer vos épaules
Dans vos pieds ensablés percer des sources d’air.
Pour me remonter nu sur de bleus escaliers
Solennels et sombrant dans ces vagues de rêves
Las de périr sans fin à deux doigts de mes lèvres
L’horizon s’endormait dans vos bras repliés.
Vos bras nus vont hennir écartelant ma nuit.
Damien ces noirs chevaux éventrent l’eau profonde.
Au galop m’emportez centaures nés du ventre.
Bras d’un nègre qui meurt si le sommeil me fuit.
J’ai paré de rubans, de roses leurs naseaux,
De chevelure encore aux filles dépouillées,
J’ai voulu caresser leur robe ensoleillée
De mon bras allongé au-dessus du ruisseau:
Votre épaule rétive a rejeté ma main:
Elle meurt désolée à mon poignet docile:
Main qui se hâte en vain coupée, mais plus agile
(Les cinq doigts d’un voleur aux ongles de carmin).
Tant de mains sur le bord des chemins et des bois !
Auprès de votre col elle aimait vivre nue
Mais un monstre à vos yeux à peine devenue
Sur ma main le talon je baiserai vos doigts.
Fusillé par surprise un soldat me sourit
D’une treille de sang sur mur de chaux blanche.
Le lambeau d’un discours accroché dans les branches
Et dans l’herbe une main sur des orteils pourris.
Je parle d’un pays écorché jusqu’à l’os.
France aux yeux parfumés vous êtes notre image.
Douce comme ses nuits, peut-être davantage
Et comme elles, blessée ô France, à demi-mot.
Lente cérémonie au son de vingt tambours
Voilés. Cadavres nus promenés par la ville.
Sous la lune un cortège aves cuivres défile
Dans nos vallons boisés, au moment des labours.
Pauvre main qui va fondre ! Et vous sautez encor
Dans l’herbe. D’une plaie ou du sang sur les pierres
Qui peut naître, quel page et quel ange de lierre
M’étouffer ? Quel soldat portant vos ongles morts ?
Me coucher à ces pieds qui défrisent la mer ?
Belle histoire d’amour: un enfant du village
Sauve la sentinelle errante sur la plage
Ou l’ambre de ma main attire un gars de fer !
Dans son torse, endormie – d’une étrange façon
Crémeuse amande, étoile, ô fillette enroulée
– Ce tintement du sang dans l’azur de l’allée
C’est du soir le pied nu sonnant sur mon gazon.
Cette forme est de rose et vous garde si pur.
Conservez-la. Le soir déjà vous développe
Et vous m’apparaissez (ôtées toutes vos robes)
Enroulé dans vos draps ou debout contre un mur.
Ose ma lèvre au bord de ce pétale ourlé
Mal secoué cueillir une larme qui tombe,
Son lait gonfle mon cou comme un col de colombes.
O restez une rose au pétale emperlé.
Épineux fruits de mer m’écorchent tes rayons
Mais l’ongle fin du soir saura fendre l’écorce.
Boire ma langue rose à ces bords toute force.
Si mon cœur retenu dans l’or d’un faux chignon
Chavire ancré vivant sans pouvoir se vomir
Dans une mer de bile à ton sexe attelée
Je parcours immobile en d’immenses foulées
Ce monde sans bonté où tu me sens dormir.
Je roule sous la mer et ta vague au-dessus
Travaille ses essieux tordus par tes orages
Pourtant j’irai très loin car le ciel à l’ouvrage
Du fil de l’horizon dans un drap m’a cousu.
Autour de ta maison je rôde sans espoir.
Mon fouet triste prend à mon cou. Je surveille
A travers les volets tes beaux yeux ces charmilles
Ces palais de feuillage où va mourir le soir.
Siffle des airs voyous, marche le regard dur,
Dans les joncs ton talon écrasant des couvées
Découpe dans le vent en coquilles dorées
L’air des matins d’avril et cravache l’azur
Mais vois qu’il ne s’abîme et s’effeuille à tes pieds
O toi mon clair soutien, des nuits la plus fragile
Étoile, entre dentelle et neige de ces îles
D’or tes épaules, blanc le doigt de l’amandier.
jean genet saludos


Vivo de una sonrisa que usted no supo cuándo me donó.
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Ciruja (24/04/2015)
Antiguo 31/05/2015, 09:47   #23
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La noche de verano

Una noche antigua de verano en que todas las estrellas
brillaban en su lugar cierto, esa noche de calor oí
las ranas en el agua de los arrozales. Las nubes de mosquitos cubrían
el camino por donde te vi pasar, descalza, corriendo sobre la tierra
hasta el patio de la casa cerrada donde sólo vivían los fantasmas,
esperando que les abrieras la puerta para atravesar el campo
de los ahorcados. Pero tú no los viste, y seguiste
corriendo hasta la estación donde ya ningún tren se detiene,
y fuiste hacia el rincón más oscuro del jardín, quitándote la blusa
para liberar el pecho del calor de la noche y ofrecer
a las estrellas las puntas de los senos.


nuno judice saludos
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Antiguo 15/07/2015, 00:11   #24
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Oración


Habítame, penétrame.
Sea tu sangre una con mi sangre.
Tu boca entre a mi boca.
Tu corazón agrande el mío hasta estallar.
Desgárrame.
Caigas entera en mis entrañas.
Anden tus manos en mis manos.
Tus pies caminen en mis pies, tus pies.
Árdeme, árdeme.
Cólmeme tu dulzura.
Báñame tu saliva el paladar.
Estés en mí como está la madera en el palito.
Que ya no puedo así, con esta sed
quemándome.
Con esta sed quemándome.
La soledad, sus cuervos, sus perros, sus pedazos.


meira delmar s

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Ciruja (15/07/2015)
Antiguo 27/07/2015, 21:55   #25
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El mueble



Por escupir secretos en tu vientre,
por el notario
que juntó nuestros besos con un lápiz,
por los paisajes que quedaron presos
en nuestra almohada a trinos desplumados,
por la pantera aún que hay en un dedo,
por tu lengua
que de pronto desprecia superficies,
por las vueltas al mundo sin orillas
en tu ola con náufragos: tu vientre;
y por el lujo que se dan tus senos
de que los limpie un perro que te lame,
un ángel que te ladra si te vistes,
cuatro patas que piensan cuando celan;
todo esto me cuesta solamente tu cuerpo,
un volumen insólito de sueldos regateados,
un ponerme a coser silencios rotos,
un ponerme por dentro detectives,
cuidarme en las esquinas de tu origen,
remendar mi heroísmo de fonógrafo antiguo,
todo el año lavando mis bolsillos ingenuos,
atrasando el reloj de mi sonrisa,
haciendo blanco el día cuando llega visita,
poniendo gramática a tus ruidos,
poniendo en orden
el manicomio cuerdo de tu sexo;
déjame ahora
que le junte mis dudas a la escoba,
quiero quedarme limpio como un plato de pobre;
tú,
que llenaste mi sangre a caballos,
tú,
que si te miro me relincha el ojo,
dobla tu instinto como en una esquina
y hablemos allí solos,
sin el uso,
sin el ruido
del alquilado mueble de tu cuerpo.

manuel del cabral saludos

Vivo de una sonrisa que usted no supo cuándo me donó.
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Antiguo 16/08/2015, 12:11   #26
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Oda al pene

Querido Ticas:
No es posible tener muy buena opinión
de un órgano membranoso
que se pliega y se despliega
sin tener en cuenta
la voluntad de su dueño.
Que no responde con la razón
que hace el ridículo cuando menos lo esperas
o se pone soberbio
cuando habías decidido mostrate tímido.
No es posible tener muy buena opinión
de los misiles
ni de los obeliscos de las ciudades
ni de las bombas testiculares.
No se puede estar muy orgullos
de un órgano de requerimientos tan imperiosos
que obliga a ocultas manipulaciones
a solitarios deseos
o a rápidas penetraciones en turbios cuchitriles
pagando lo menos posible.

*Sublímalo Ticas,
pinta cuadros
escrbie libros
preséntate a diputado
escribe letras de rock
compra acciones de la Banca:
todo, para olvidar
esa oprobiosa sumisión
a un órgano que no puedes gobernar,
que no controlas.
*
cristina peri rossi saludos
Vivo de una sonrisa que usted no supo cuándo me donó.
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Casanova (17/08/2015), Silvia Sensual (16/08/2015), Sursum Corda (17/08/2015)
Habitaciones Les Corts
Haima
Antiguo 16/08/2015, 13:52   #27
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No conocía este hilo ...

Mira por donde vamos a encontrar uno de los textos más cargados de erotismo, según los expertos.. y según los inexpertos como yo : !!! En la Biblia !!! Más precisamente en el Antiguo Testamento.

Lo tienen como "una autentica joya de la literatura universal. Apreciado desde el punto de vista literario, cuanto de su interpretación espiritual."


"A primera vista, el Cantar de los Cantares se estructura como un poema de amor conyugal a voces o cantos alternos, ajeno a todo plan organizado y que escapa a cualquier categorización rigurosa.

Trata de dos amantes, un joven pastor y una sulamita, que han sido obligados a separarse, que se buscan con desesperación, declaman su amor en una forma poética altamente sofisticada, se reúnen y vuelven a separarse, siempre con la profunda esperanza de volver a estar juntos para siempre, apoyándose en la antigua premisa de que "El amor siempre triunfa". Una de las claves del Cantar de los Cantares es la forma descriptiva , sensual e inspiradora con la que se desarrollan todas las situaciones utilizando la metáfora a través del mundo de la naturaleza, los frutos, las flores, los capullos, los árboles y la miel, para relacionarlo con los enamorados , el deseo de verse y el amor profundo entre ambos. Las palabras utilizadas y la forma de usarlas inspiraron muchos sermones como los de Bernardo de Claraval, quien encontró en las Cántigas, una forma nueva de expresar el amor hacia Dios."


Sensualidad desbordante en cada palabra. Os adjunto los capitulos IV y V de " CANTAR DE LOS CANTARES"


tajg



Cantar de los cantares- Rey Salomón


Capítulo IV

Esposo
¡O cómo eres hermosa, dulce amada!
y tus ojos son bellos y graciosos,
como de una paloma muy preciada,
entre esos tus copetes tan hermosos:
tu cabello parece una manada
de cabras, y cabritos, que gozosos
del monte Galaad vienen bajando,
el pelo todo liso, y relumbrando.
Los tus hermosos dientes parecían
un rebaño de ovejas muy preciado,
las cuales de lavarse ya venían
del río, el vellon viejo trasquilado,
tan blancas, tan parejas, que se vian
pasciendo por el campo, y por el prado:
estéril entre todas no la había,
dos cordericos cada cual trahía.
Hilo de carmesí bello, y polido
son los tus labios, y tu hablar gracioso:
tus mejillas á mí me han parecido
un casco de granada muy hermoso:
y aquese blanco cuello liso y erguido,
castillo de David fuerte, y vistoso:
mil escudos en él están colgados,
las armas de los fuertes, y estimados.
Tus pechos dos blancos cabritillos
parecen, y mellizos, que pasciendo
están entre violetas ternecillos,
en medio de las flores revolviendo:
mientras las sombras de aquellos cerrillos
huyen, y el dia viene reluciendo,
voy al monte de mirra, y al collado
del incienso á cogerle muy preciado.
Del todo eres hermosa, amiga mia,
no tiene falta alguna tu hermosura,
del ¨Líbano desciende, mi alegría,
vente para mí, y esa espesura
de Hermon, y de Amana, que te tenia,
dexala de seguir, qu’ es muy obscura,
donde se crian onzas, y leones
en las obscuras cuevas, y rincones.
El corazon, Esposa, me has robado
en una sola vez, que me miraste,
con el sartal del cuello le has atado;
¡cuán dulce es el amor, con que me amaste!
mas sabroso quel vino muy preciado:
¡ó quán suave olor, que derramaste!
panal están tus labios destilando,
y en leche, y miel tu lengua están nadando.
Tu vestido, y arreo tan preciado
en su olor al del líbano parece,
eres un huerto hermoso, y bien cerrado,
que ninguno le daña, ni le empesce:
fuente sellada, qu’ él que la ha gustado,
en el tu dulce amor luego enternesce:
jardin todo plantado de granados
de juncia, mirra, y nardos muy presciados.
Donde tambien el azafran se cría,
canela, y cinamomo muy gracioso,
y toda suavidad de especería,
linaloe con todo lo oloroso:
fuente eres de los huertos, alma mía,
pozo de vivas aguas muy sabroso,
que del líbano baxan sosegadas,
y en este pozo están muy reposadas.
Sus vuela, cierzo, ea, no parezcas
por mi hermoso huerto, que he temor,
que con tu dura fuerza me le impidas,
llevándome mis frutos, y mi olor:
vén, ábrego, que ablandes, y enternezcas
mis plantas, y derrames el su olor:

Esposa
Venga á mi huerto, y coja sus manzanas,
mi amado, y comerá las muy tempranas.

Capítulo V

Esposo
Vine yo al mi huerto, hermana Esposa,
y ya cogí mi mirra, y mis olores,
comí el panal, y la miel sabrosa,
bebí mi vino, y leche, y mis licores:
venid, mis compañeros, que no es cosa,
de dejéis de gustar tales dulzores:
bebed hasta embriagaros, que es suave
mi vino: el que mas bebe, mas le sabe.

Esposa
Yo duermo, al parescer, muy sin cuidado,
mas el mi corazon está velando:
la voz de mi querido me ha llamado.

Esposo
Abreme, amiga mia, que esperando
está la tu paloma este tu amado:
ábreme, que está el cielo lloviznando:
mi cabello, mi cabeza está mojada
de gotas de la noche, y rociada.

Esposa
Todas mis vestiduras me he quitado,
¿cómo me vestiré, que temo el frío?
y habiéndome también los pies lavado,
¿cómo me ensuciaré yo, amado mio?
Con su mano mi Esposo había probado
abrirme la mi puerta con gran brío,
por entre los resquicios la ha metido,
el corazón en mí ha estremecido.
Levantéme yo á abrirle muy ligera,
de mis manos la mirra destilaba,
la mirra, que de mis manos cayera,
mojó la cerradura, y el aldaba:
abríle; mas mi amor ya ido era,
qu’el alma, cuando abría, me lo daba:
busquéle, mas hallarle no he podido;
llaméle, mas jamas me ha respondido.
Halláronme las guardas, qu’en lo obscuro
de la noche velaban con cuidado:
hiriéronme tambien los que en el muro
velaban, y aun el manto me han quitado.
O hijas de Sion, aquí os conjuro,
digais, si acaso viéredes mi amado,
quán enferma me tienen sus amores,
quán triste, y quán amarga, y con dolores.

Compañeras
¿Qué tal es ese, que tú tanto amaste,
ó hermosa sobre todas las mujeres,
aquel por quien así nos conjuraste?
Dinos las señas dél, si las supieres,
que aquel que con tal pena tú buscaste,
hermoso debe ser, pues tú le quieres.

Esposa
Mi amado es blanco, hermoso, y colorado:
vandera entre millares ha llevado.
La su cabeza de oro es acendrado,
son crespos, y muy negros sus cabellos,
los ojos de paloma á mi amado,
grandes, claros, graciosos, y muy bellos,
de paloma qu’ en leche se ha bañado,
tan lindos que basta herir con ellos,
en lo lleno del rostro están fijados,
del todo son hermosos, y acabados.
Son como heras de plantas olorosas
de confeccion suave sus mexillas,
sus labios son violetas muy hermosas,
qu’ estilan mirra, y otras maravillas,
reiletes de oro muy preciosas
sus manos, cuando él quiere descubrillas:
su vientre blanco de marfil labrado,
de zafíros muy ricos adornado.
Columnas son de un mármol bien fundadas
en basas de oro fino muy polido,
sus piernas, fuertes, recias, y agraciadas;
y el su semblante grave, y muy erguido
como plantas de cedro, que plantadas
en el Líbano están, me ha parecido;
su paladar manando está dulzura,
y todo él es deseo, y hermosura.
Tal es el mi querido, tal mi amado,
tales son sus riquezas, sus haberes,
por este tal os he yo conjurado,
porque en él solo están mis placeres.

Compañeras
¿Donde fué ese amado tuyo tan presciado,
ó hermosa sobre todas las mujeres?
dinos, ¿donde fué? que todas nos iremos
juntas contigo, y te le buscaremos...


Pd. El texto tal cual lo encontré, no sé si esta escrito en gallego o si es una traducción al español hecha por alguien de habla portuguesa, como yo. Puede que parezca confuso algunas palabras como " cual, mexillas, parescian, presciado, etc...

De principio he ido haciendo correcciones, pero es que era mucha faena bochorno. Además me acordé que los que nos movemos por esa clase de hilos, ya nos hemos acostumbrado al ejercicio extra de traducir, de comprender e interpretar según que textos :silvido:.

sss

.
"...y sonrío y me callo porque, en último extremo,
uno tiene conciencia de la inutilidad de todas las palabras."
'Angel Gonzalez

Última edición por Silvia Sensual; 16/08/2015 a las 14:46. Razón: siempre me lío con el "se" o "si"... y agregar una imagen .
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3 foreros han dado SmilePoints a Silvia Sensual por este mensaje
Pescondido (16/08/2015), Poppy 2.0 (16/08/2015), Sursum Corda (17/08/2015)
Antiguo 17/08/2015, 02:16   #28
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Después de la orgía

Cuando él estaba completamente ebrio
y dormido y los ojos
de los centinelas también cerrados,

avancé tímidamente hacia ella
como un amigo cuidando un secreto
encontrándonos furtivamente, como si nada

ocurriera. fui gateando hacia ella
imperceptible como en sueños. Me erguí
hacia ella suavemente como un aliento.

la besé en el blanco brillo
de su cuello, bebí el rojo
de su ansiosa boca.

Pasé una noche deliciosa con ella
hasta que la oscuridad sonrió
revelando los blancos dientes del amanecer.


ibn hazm (994-1064) saludos
Vivo de una sonrisa que usted no supo cuándo me donó.
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Casanova (17/08/2015), Silvia Sensual (17/08/2015), Sursum Corda (17/08/2015)
Antiguo 21/08/2015, 19:04   #29
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La flecha del deseo

Sus dientes son blancos como cuajadas
Sus ojos están lleno de pecado
Su cara es hermosa como la enredadera salvaje
Sus ojos están llenos de pecado

Yo soy sólo un trozo de pepino
Él es el ghee
Para volverlo sabroso
Él es la flecha
Pero él no me ha destruido
Su flecha se ha convertido en el pilar de mi casa.

(poesia oral de la India -GOND, India Central)
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Silvia Sensual (28/08/2015)
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Antiguo 28/08/2015, 21:35   #30
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.

amyts


Após o banho, nua

Após o banho, nua
ainda, o corpo húmido
ao meu encontro, visão,
relembro, cálido êxtase,
os seios entrevistos
no decote frouxo, agora, nua,
toalha molhando-se, ressurgem
após o banho,
fremindo, suave embalo, avidez
de língua e mãos, nua, vens,
perfume, sulcos na pele,
ansiada espera, curvas, a entrega
ao meu olhar, bocas, rosa
túmida, pétala, sucção, espuma,
resplandeces para mim, nua,
após o banho.

Fernando Py

"...y sonrío y me callo porque, en último extremo,
uno tiene conciencia de la inutilidad de todas las palabras."
'Angel Gonzalez
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Pescondido (28/08/2015)
Antiguo 01/09/2015, 01:37   #31
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Ciudades y más ciudades



Ciudades y más ciudades;
Tengo recuerdos de ciudades como se tienen recuerdos de
[amores;
¿Para qué hablar de ello? A veces, sin embargo,
Por la noche, sueño que estoy en tal sitio, o bien tal otro,
Y por la mañana me despierto con deseos de un viaje.

¡Oh, Dios mío, tener que morir!
Tener que acompañar a este cuerpo en la enfermedad y en
[la muerte
Cuando sólo lo he conocido en el pecado y en la dicha;
¡Oh vidrieras de las tiendas en las grandes arterias de las
[capitales,
Un día dejaréis de reflejar el rostro de este transeúnte.
Tantos viajes en paquebotes, en trenes de lujo,
¿Acabarán en el hoyo de una tumba?
Meterán en una caja a este innato vagabundo,
Cerrarán la tapa, y todo habrá sido dicho.

Ah, que me sea dado, aunque sea una vez más,
Regresar a los sitios que amé, como
La plaza de Pacífico en Sevilla;
La Chiaja fresca y llena de gente;
El jardín botánico de Nápoles
El helecho arborescente y ese árbol-niña
Que quiero tanto, y también
La sombra ligera de los pimenteros de la avenida de Kefisia;
La plaza de Vieja Falera, el puerto de Municia, y también
Las viñas de Lesbos y sus frondosos olivos
Donde grabé mi nombre de poeta lírico;
Y aún más
Cierta playa de Quersoneso, cercana a Sebastopol,
Donde el mar se ve entre ruinas, y un sabio
Enseña con amor un horrendo ídolo kirguinzo,
Morrudo, con una sonrisa idiota entre sus mejillas infladas.
Y sobre todo, ¡sobre todo!
Karkov,
Donde sentí por primera vez,
Que el suspiro de la virgen de la Musa agitaba mi pecho
[temeroso;
Una ciudad para mí
Cúpulas de oro en medio de soledades,
Palacios en el desierto, cálido sol a lo lejos sobre el polvo;
Y, en sus barrios pobres,
Los mil anuncios de vendedores de ropa,
Y casas bajas con muros blancos cubiertos
De grandes dibujos de monigotes, sin cabeza...

valery larbaud saludos
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Silvia Sensual (05/09/2015)
Antiguo 10/09/2015, 20:42   #32
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Amor mío

Ante tus constantes dudas e imprecaciones
qué te puedo decir...


me gusta que me la metan
hasta el fondo
con fuerza
infinitas veces
como un taladro fuera de control

Es verdad que quisiera que una verga monumental y pétrea
más grande y dura que la tuya
me partiera en dos

Hasta la más sucia de tus suposiciones
es cierta
Amor mío
Ante tus constantes dudas e imprecaciones
¡Qué más te puedo decir!


eli neira s
Vivo de una sonrisa que usted no supo cuándo me donó.
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Silvia Sensual (18/09/2015)
Estudio trabajo sexual y salud mental
ThePlay
Antiguo 01/10/2015, 14:52   #33
Silvia Sensual
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Quem conta um conto...

.
(Fragmento del cuento "Mathilde" en "Delta de Venus". Cuentos eróticos. Anäis Nin.)


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jz


" .. El placer que experimentaba Mathilde acariciando a los hombres era inmenso, y las manos de éstos se deslizaban sobre su cuerpo y lo arrullaban de tal manera, tan regularmente, que raras veces la acometía un orgasmo. Sólo adquiría conciencia de ello una vez se habían marchado los hombres. Despertaba de sus sueños causados por el opio, con el cuerpo aún no descansado.

Permanecía acostada limándose las uñas y aplicándose laca en ellas, haciendo su refinada toilette para futuras ocasiones y cepillándose el rubio cabello. Sentada al sol, y utilizando algodón empapado en peróxido, se teñía el vello púbico del mismo color que el cabello.

Abandonada a sí misma, la obsesionaban los recuerdos de las manos sobre su cuerpo. Ahora, bajo su brazo, sentía una que se deslizaba hacia su cintura. Se acordó de Martínez, de su manera de abrirle el sexo como si fuera un capullo, de cómo los aleteos de su rápida lengua cubrían la distancia que mediaba entre el vello púbico y las nalgas, terminando en el hoyuelo al final de la espalda. ¡Cuánto amaba él ese hoyuelo que le impulsaba a seguir con sus dedos y su lengua la curva que se iniciaba más abajo y se desvanecía entre las dos turgentes montañas de carne!

Pensando en Martínez, Mathilde se sintió invadida por la pasión. Y no podía aguantar su regreso. Se miró las piernas. Por haber permanecido demasiado tiempo sin salir, se habían blanqueado de manera muy sugestiva, adquiriendo el tono blanco yeso del cutis de las mujeres chinas, esa mórbida palidez de invernadero que gustaba a los hombres de piel obscura, y en particular a los peruanos. Se miró el vientre, impecable, sin una sola línea fuera de lugar. El vello púbico relucía ahora al sol con reflejos rojos y dorados..."


"¿Cómo me ve él?", se preguntó. Se levantó y colocó un largo espejo junto a la ventana. Lo puso de pie, apoyándolo en una silla.

Luego, mirándolo, se sentó frente a él, sobre la alfombra, y abrió lentamente las piernas. La vista resultaba encantadora. El cutis era perfecto, y la vulva rosada y plana. Mathilde pensó que era como la hoja del árbol de la goma, con la secreta leche que la presión del dedo podía hacer brotar y la fragante humedad que evocaba la de las conchas marinas. Así nació Venus del mar, con aquella pizca de miel salada en ella, que sólo las caricias pueden hacer manar de los escondidos recovecos de su cuerpo..."






.
"...y sonrío y me callo porque, en último extremo,
uno tiene conciencia de la inutilidad de todas las palabras."
'Angel Gonzalez
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Monogotas (01/10/2015), Pescondido (02/10/2015)
Antiguo 01/10/2015, 23:08   #34
Monogotas
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JUAN RAMÓN JIMENEZ

Vivo olvidado
de mi cuerpo.
Cuando miro la aurora,
confusamente lo recuerdo bello,
cual si estuviera
fuera de mí y muy lejos.

Más cuando tú me coges
me lo siento
todo,
duro, suave, dibujado, lleno,
y gozo de él en ti y en mí,
contigo, descubierto, en su secreto.
La vida es aquello que te va sucediendo mientras te empeñas en hacer otros planes.

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Pescondido (02/10/2015)
Antiguo 02/10/2015, 02:00   #35
Pescondido
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A unas muchachas que hacen eso en lo oscuro


Bésense en la boca, lésbicas
baudelerianas, árdanse, aliméntense
o no por el tacto rubio de los pelos, largo
a largo el hueso gozoso, vívanse
la una a la otra en la sábana
perversa,
y
áureas y serpientes ríanse
del vicio en el
encantamiento flexible, total
está lloviendo peste por todas partes de una costa
a otra de la Especie, torrencial
el semen ciego en su granizo mortuorio
del Este lúgubre
al Oeste, a juzgar
por el sonido y la furia del
espectáculo.
Así,
equívocas doncellas, húndanse, acéitense
locas de alto a bajo, jueguen
a eso, ábranse al abismo, ciérrense
como dos grandes orquídeas, diástole y sístole
de un mismo espejo.
De ustedes
se dirá que amaron la trizadura.
Nadie va a hablar de belleza.



gonzalo rojas saludos

Vivo de una sonrisa que usted no supo cuándo me donó.
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Monogotas (02/10/2015)
mi-mensajex Perfiles Destacados de Chicas - Publicidad
Antiguo 26/10/2015, 10:45   #36
Iulia
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Poema 12!

12

Se miran, se presienten, se desean,
se acarician, se besan, se desnudan,
se respiran, se acuestan, se olfatean,
se penetran, se chupan, se demudan,
se adormecen, despiertan, se iluminan,
se codician, se palpan, se fascinan,
se mastican, se gustan, se babean,
se confunden, se acoplan, se disgregan,
se aletargan, fallecen, se reintegran,
se distienden, se enarcan, se menean,
se retuercen, se estiran, se caldean,
se estrangulan, se aprietan, se estremecen,
se tantean, se juntan, desfallecen,
se repelen, se enervan, se apetecen,
se acometen, se enlazan, se entrechocan,
se agazapan, se apresan, se dislocan,
se perforan, se incrustan, se acribillan,
se remachan, se injertan, se atornillan,
se desmayan, reviven, resplandecen,
se contemplan, se inflaman, se enloquecen,
se derriten, se sueldan, se calcinan,
se desgarran, se muerden, se asesinan,
resucitan, se buscan, se refriegan,
se rehúyen, se evaden y se entregan.
Oliverio Girondo.


Se la quiero dedicar a aquel que me la leyó en su momento! Mmmuacks
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FotoFashion (26/10/2015), Pescondido (26/10/2015), Silvia Sensual (31/10/2015)
Antiguo 26/10/2015, 23:45   #37
Pescondido
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La palabra placer, cómo corría larga y libre por tu cuerpo...


La palabra placer, cómo corría larga y libre por tu cuerpo
la palabra placer
cayendo del destello de tu nuca, fluyendo
blanquísima por lo vertiginoso oloroso de
tu espalda hasta lo nupcial de unas caderas
de cuyo arco pende el Mundo, cómo lo
músico vino a ser marmóreo en la
esplendidez de tus piernas si antes hubo
dos piernas amorosas así considerando
claro el encantamiento de los tobillos que son
goznes que son aire que son
partícipes de los pies de Isadora
Duncan la que bailó en la playa
abierta para Serguei
Iesénin, cómo
eras eso y más para mí, la
danza, la contradanza, el gozo
de olerte ahí tendida recostada en tu ámbar contra
el espejo súbito de la Especie cuando te vi
de golpe, ¡con lo lascivo
de mis dedos te vi!
la arruga errónea, por decirlo, trizada en
lo simultáneo de la serpiente palpándote
áspera del otro lado otra
pero tú misma en
la inmediatez de la sábana, anfibia
ahora, vieja
vejez de los párpados abajo, pescado
sin océano ni
nada que nadar, contradicción
siamesa de la figura
de las hermosas desde el
paraíso, sin
nariz entonces rectilínea ni pétalo
por rostro, pordioseros los pezones, más
y más pedregosas las rodillas, las costillas:
-¿Y el parto, Amor, el
tisú epitelial del parto?


De él somos, del
mísero dos partido
en dos somos, del
báratro, corrupción
y lozanía y
clítoris y éxtasis, ángeles
y muslos convulsos: todavía
anda suelto todo, ¿qué
nos iban a enfriar por eso los tigres
desbocados de anoche? Placer
y más placer.
Olfato, lo primero el olfato de la hermosura, alta
y esbelta rosa de sangre a cuya vertiente vine, no
importa el aceite de la locura:
-Vuélvete, paloma,
que el ciervo vulnerado
por el otero asoma...



gonzalo rojas saludos


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Silvia Sensual (31/10/2015)
Antiguo 07/11/2015, 22:28   #38
Heraclitos
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Els amants

Els amants, Llibre de meravelles



No hi havia a València dos amants com nosaltres.
Feroçment ens amàvem des del matí a la nit.
Tot ho recorde mentre vas estenent la roba.
Han passat anys, molts anys; han passat moltes coses.

De sobte encara em pren aquell vent o l'amor
i rodolem per terra entre abraços i besos.
No comprenem l'amor com un costum amable,
com un costum pacífic de compliment i teles.
(i que ens perdone el cast senyor López-Picó)



Es desperta, de sobta, com un vell huracà,
i ens tomba en terra els dos, ens ajunta, ens empeny.


Jo desitjava, a voltes, un amor educati
en marxa el tocadiscos,negligentment besant-te,
ara un muscle i després el peçó d'una orella.
El nostre amor és un amor brusc i salvatge,
i tenim l'enyorança amarga de la terra,
d'anar a rebolcons entre besos i arraps.
Què voleu que hi faça! Elemental, ja ho sé.
Ignorem el Petrarca i ignorem moltes coses.
Les Estances de Riba i les "Rimas" de Bécquer.
Després, tombats en terra de qualsevol manera,
comprenem que som bàrbars, i que això no deu ser,
que no estem en l'edat, i tot això i allò.

No hi havia a València dos amants com nosaltres,
car d'amants com nosaltres en són parits ben pocs.

“Els amants” és poema que es troba dins del “Llibre de meravelles” publicat l’any 1971 escrit per l’autor valencià Vicent Andrés Estellés.
El amor es ciego, la amistad es distraida y la pasión...desbocada.
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Dr. Loomis (07/11/2015), Pescondido (08/11/2015)
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Antiguo 16/11/2015, 00:24   #39
Pescondido
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Tus pechos


spacer
Tus pechos se dormían en sosiego
entre mis manos, recobrando nido,
fatalmente obedientes al que ha sido
el amor que una vez los marcó al fuego;

tu lengua agraz bebía al fin el riego
de mi saliva, aún ayer prohibido,
y mi cuerpo arrancaba del olvido
el tempo de tu ronco espasmo ciego.

Qué paz... Tu sexo agreste aún apresaba
gloriosamente el mío. Todo estaba
en su sitio otra vez, pues que eras mía.

Afuera revivía un alba enferma.
Devastada y nupcial, la cama olía
a carne exhausta y ácida y a esperma.

tomás segovia saludos
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Antiguo 17/11/2015, 07:53   #40
Pescondido
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Ritual secreto

Amante mío, estoy desnuda, más fresca que el agua azul
para tu noche de amor.
Cada extremo de mi boca,
cada esquina de mis miembros
se apresuran como ágiles peces
hacia tus tibias aguas.
Amante mío, yo deseo la mordedura de tus dientes
y me encamino temblorosa hacia cada uno de tus dedos,
me detengo a mirar tu cuerpo a través de oscura cerradura
e incontenible deseo se posa en mis húmedos senos.
Por tí se escapa la sequedad de mi boca,
mi mirada de brújula perdida en tus rincones,
floto voluptuosa en tus profundas aguas
y me abro como flor nocturna a tu plácida noche.
Mi cuerpo, fiesta fértil y lasciva.
Paséeme solitaria, desnuda ante tu noche,
siémbrame semillas olorosas a sal.
Mírame desnuda
con la hermosa sospecha
que mi vientre será fértil a tu salada lluvia.
Mi caverna, tibia y silenciosa, guarida perfecta
de tu solitario cuerpo,
Mi boca es suave entre tus dientes,
mi lengua, pájaro que anida en tu boca.
Por mi carne fluye sudor de hierro
y me prendo
como alga marina a tu confuso mar.
Soy la obra inconclusa
con infinitas posibilidades para un final.
Me entrego fácil a tus brazos,
con el misterioso encanto de un ritual.

orietta lozano s
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